|
| Accueil La Sainte Vierge Sa vie Ses prières Ses Images Ses Apparitions Ses Demandes Jesus-Christ Sa Vie Sa Croix Glorieuse Ses Croix d'Amour JNSR Ses Prières Ses Images Ses Apparitions Ses Demandes Prières A l'intention de Marie A l'intention du Christ A l'intention des Archanges A l'intention des Saints A l'intention du Pape A l'intention des Malades A l'intention de la Famille Chants A l'intention de la Sainte A l'intention du Christ A l'intention des Archanges A l'intention des Saints ____________________ Me Contacter Devenir Partenaire |
Apparition à Fatima
Les apparitions les plus connu :L'ANGE PRÉCURSEUR
L'Apparition
de 1915
Les trois fillettes avaient monté
leurs troupeaux jusqu'à la cime de la colline où se trouvait un grand terrain
planté d'arbres. Vers midi, elles mangèrent puis ensuite récitèrent le
chapelet, comme il était coutume de le faire dans les campagnes portugaises de
l'époque. A peine ayant commencé leur
récitation, les enfants virent comme suspendue en l'air au-dessus des arbres,
une figure semblable à une statue de neige, que les rayons du soleil rendaient
un peu transparentes. Tout en continuant le chapelet, les petites filles
fixèrent les yeux sur cette figure, qui disparu dès qu'elles l'eurent terminé. La nouvelle de cette première
apparition se répandit au village, car les compagnes de Lucie la racontèrent
aussitôt, mais personne n'y fit attention, disant que cela était des
balivernes. Bien sur, les petites filles furent très réprimandées par leurs
parents et même battues. Tout le village se moquait des fillettes. « Je suis l'Ange de
|
|
Mon Dieu, |
Il répéta trois fois cette prière puis il se releva en disant :
« Priez ainsi. Les Cœurs de Jésus et de Marie sont attentifs à la voix
de vos supplications », puis il disparut.
Au début du siècle, la dévotion aux
Saints Anges était très vivante au Portugal, et ce culte était loin d'être
inconnu aux trois pastoureaux. Chaque matin et soir ils adressaient une prière
à leur Ange Gardien :
« A la louange de notre Ange
Gardien
qui nous garde nuit et jour,
qu'Il soit toujours en notre compagnie. »
François a été le seul à ne pas
entendre les paroles de l'Ange, et il en sera de même pour toutes les
apparitions ; cependant, il eut lui aussi le privilège de voir les présences
divines.
Cette seconde apparition s'est sans
doute passé en été, car il y faisait très chaud. Les trois enfants revenaient
avec le troupeau au milieu de la matinée, et étaient entrain de jouer près du
puis, lorsqu'ils virent le même ange qui leur dit :
« Que faites-vous
? Priez, priez beaucoup ! Les Saints Cœurs de Jésus et de Marie ont sur vous
des desseins de miséricorde. Offrez sans cesse au Très-Haut des prières et des
sacrifices ».
Lucie demanda comment devaient-ils faire pour se sacrifier ; et l'ange
lui répondit :
« De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte
de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication
pour la conversion des pécheurs.
De cette manière, vous attirerez la paix sur votre patrie. Je suis son Ange
Gardien, l'Ange du Portugal.
Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur
vous enverra. »
Après l'Apparition, François demanda à
sa cousine :
« Que t'as dit l'ange ? »
Étonnée, Lucie lui demanda s'il avait entendu le dialogue, mais le petit garçon
lui dit :
« Non, j'ai vu qu'il te parlait et j'ai entendu ce que tu lui as répondu,
mais je ne sais pas ce qu'il t'as dit ».
À l'automne 1916, les pastoureaux
faisaient paître leurs troupeaux. Après le repas, ils se mirent à prier là où
précisément l'Ange leur était apparu la première fois.
Alors qu'ils récitaient la prière apprise par l'Ange (« Mon Dieu, je
crois, j'adore... etc. »), le visage contre terre, une lumière apparut
au dessus d'eux. Se relevant, les enfants virent de nouveau l'Ange qui cette
fois tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendue une
Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de Sang dans ce calice.
Laissant le Calice et l'Hostie suspendus en l'air, l'Ange se prosterna près des
enfants et répéta 3 fois cette prière :
|
Très Sainte
Trinité, |
|
Puis, se relevant, Il prit de nouveau
le calice et l'Hostie dans ses mains, donna la sainte Communion à Lucie, et
donna le Sang du calice à Jacinthe et à François, en disant :
« Prenez et buvez le Corps et le Sang de Jésus-Christ, horriblement
outragé par les hommes ingrats. Réparez leurs crimes et consolez votre
Dieu »
Il se prosterna une dernière fois avec les enfants et répéta à nouveau trois
fois la prière de
Les
3 petits voyants gardèrent le plus absolu silence sur les Apparitions de
l'Ange. Pourquoi donc ?. Sœur Lucie le dit plus tard : « À
cause de l'expérience pénible après l'Apparition de 1915 »
« Je suis du Ciel »
Plusieurs mois après la dernière Apparition de
l'Ange, les 3 enfants jouaient en haut de la pente de
Les petits descendirent donc la pente,
poussant les brebis en direction de la route. Arrivés à la moitié de la pente,
environ à la hauteur d'un grand chêne-vert qui se trouvait là, ils virent un
autre éclair puis une Dame toute vêtue de blanc, et qui répandait la lumière
autour d'Elle.
Surpris par cette Apparition, les
enfants s'arrêtèrent à environ 1m50 de distance d'Elle. Alors
- N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
- D'où venez-vous ?, demanda Lucie.
- Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
- Et que voulez-vous de moi ?
- Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13,
à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après
je reviendrai encore ici une septième fois.
- Et moi, est-ce que j'irai au Ciel aussi ?, dit l'enfant.
- Oui, tu iras.
- Et Jacinthe ?
- Aussi.
- Et François ?
- Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Lucie demanda au sujet de deux jeunes filles mortes depuis peu: Maria,
16 ans, et Amélia, 19 ans, qui allaient chez elle apprendre à
tisser :
- Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
- Oui, elle y est.
- Et Amélia ?
- Elle sera au Purgatoire jusqu'à la fin du monde.
Il semble que cette jeune fille est décédée dans des circonstances comportant
un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté.
- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances
qu'Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels
Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
- Oui, nous voulons.
- Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre
réconfort.
Pendant qu'Elle prononçait ces
paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait
d'Elles, une lumière intense s'en dégagea. Lucie dit plus tard que « cette
lumière intense pénétra notre cœur jusqu'au plus profond de notre âme. Elle
nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus
clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».
Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette
prière :
« Ô,
Très Sainte Trinité, je Vous adore.
Mon Dieu, mon Dieu,
je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »
Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
- Récitez le chapelet
tous les jours afin d'obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
- Quand arrivera la fin de la guerre ?
- Je ne peux le dire encore, tant que je ne t'ai pas dit aussi ce que je
veux.
Après ces paroles, Elle s'éleva
doucement, en direction du levant, jusqu'à disparaître dans le Ciel. La lumière
qui l'environnait semblait lui ouvrir un chemin.
Cette première Apparition dura environ 10 minutes, et comme pour les
Apparitions de l'Ange, François vit
Jacinthe, oubliant sa promesse de ne
rien dire à personne, en parla aussitôt à ses parents. Ces derniers
interrogèrent le petit François qui confirma tout ce qu'avait raconté sa sœur.
Cette révélation arriva aux oreilles de Maria, sœur de Lucie. Questionnée, la petite
voyante, dut tout raconter pour ne pas mentir, et la nouvelle se sut dans tout
le bourg. Ses parents ne croiront pas à ce qui se raconte, et Lucie se fera
donc très sérieusement gronder ; ce qui explique que, plus tard, Jacinthe
ne dira plus rien sur ce qu'elle verra.
L'information
vint jusqu'aux oreilles du Curé-Prieur de Fatima, Dom Manœl Marquès Ferreira
qui se montra assez perplexe et interrogea maladroitement les pastoureaux. Les
petits enfants, impressionnés par l'attitude et le ton sévère du curé, ne
gagnèrent pas sa confiance. Jacinthe observa même un mutisme total.
Offusqué, l'abbé durcit sa
position et transmit le compte rendu de l'interrogatoire au Cardinal Belo, du
diocèse de Fatima, qui suivit sa conclusion : « il faut se tenir
résolument à l'écart de cela ». Dès lors, Dom Ferreira se conforme à
cette directive, en se montrant très hostile aux événements de
Le Cœur Immaculé
de Marie
Les enfants firent donc connaître les
date des futures Apparitions de Notre-Dame et déjà, en ce 13 juin, des
dizaines de personnes étaient rassemblées à
Les personnes réunies récitèrent le
chapelet, quand un éclair s'approcha d'eux. Notre-Dame, sur le chêne-vert
apparut alors.
- Que veut Votre Grâce ?, dit Lucie.
- Je veux que vous veniez le 13 du mois prochain ; que vous disiez le chapelet
tous les jours et que vous appreniez à lire. Ensuite, je vous dirai ce que je
veux.
Lucie demanda la guérison d'un malade, ce en quoi Notre-Dame répondit :
- S'il se convertit, il sera guéri durant l'année.
- Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel, dit la petite
fille.
- Oui, Jacinthe et François je les emmènerai bientôt, mais toi, tu
resteras ici pendant un certain temps. Jésus veut se servir de toi afin de me
faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur
Immaculé. À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes
seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner Son trône.
Avec tristesse, la petite Lucie dit :
- Je vais rester toute seule ici ?
- Non, ma fille. Tu souffres beaucoup ?. Ne te décourage pas. Je ne
t'abandonnerai jamais !. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin
qui te conduira jusqu'à Dieu.
Puis
Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un Cœur entouré
d'épines qui semblaient s'y enfoncer : c'était le Cœur Immaculé de Marie,
outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation.

Précision importante : Seuls les trois enfants ont vu et
entendu Notre-Dame et ce reflet lumineux. Quelques autres personnes qui étaient
là, à
Ceux qui étaient venu pour voir avaient tout de même des preuves de
l'authenticité des dires des enfants :
1°) Au moment où les enfants virent Notre-Dame, tout le monde pu voir
les petites branches du sommet de l'arbre, qui auparavant étaient droites,
s'incliner comme si elles avaient été réellement foulées par quelqu'un ;
et pendant toute l'Apparition, ces branches ployaient en rond de tous les
côtés, comme si le poids de Notre-Dame avait réellement porté sur elles. De
même, à la fin de l'Apparition, qui dura une dizaine de minutes, lorsque
Notre-Dame partait, tous les rameaux se ramassèrent et s'infléchirent en
direction de l'Est, comme si
2°) Tous purent également observer qu'il y eut, au moment du départ
de Notre-Dame, comme un souffle d'une fusée d'artifice quand on l'entend monter
au loin, puis un petit nuage qui s'élevait de l'arbre vers l'Orient, jusqu'à
disparaître complètement.
Ces
faits, que tous purent constater, ne peuvent provenir de l'imagination des
enfants, ni être imputables à des phénomènes atmosphériques. C'était donc
vrai ; les enfants disaient la vérité et ceux qui étaient là purent en
juger, même s'ils espéraient en fait voir réellement
Aprè
Vendredi 13 juillet 1917
.
La vision de l'enfer
En ce 13 juillet 1917, quatre mille à
cinq mille personnes s'étaient déplacées à
La lumière du jour diminua, comme au moment d'une éclipse ; la
température, qui était très chaude, diminua ; la teinte de la lumière se
modifia, devenant jaune d'or. Il se forma alors, autour des trois petits
voyants, une nuée blanchâtre très agréable à voir.
Quelques instants plus tard, la petite
Jacinthe,
voyant que sa cousine regardait
« Que veut de moi Votre Grâce ? »
« Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient ; que vous
continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l'honneur de Notre-Dame du
Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu'Elle
seule pourra vous secourir »
« Je voudrais Vous demander de nous dire qui Vous êtes, et de faire un
miracle afin que tout le monde croit que Votre Grâce nous apparaît ».
« Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je vous dirai qui Je
suis, ce que Je veux, et Je ferai un miracle que tous pourront voir pour
croire.
Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement
lorsque vous ferez un sacrifice :
"Ô
Jésus,
c'est par amour pour Vous,
pour la conversion des pécheurs,
et en réparation pour les péchés commis
contre le Cœur Immaculé de Marie" »
Disant ces paroles, Elle ouvrit les
mains. Le reflet de la lumière qui s'en dégageait parut pénétrer la terre. Les
enfants virent alors comme un océan de feu, où étaient plongé les démons et les
âmes des damnés. Celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou
presque, ayant formes humaines. Elles flottaient dans cet océans de fumée. Les
cris et les gémissements de douleur et de désespoir horrifiaient et étaient
effrayantes !
Les démons se distinguaient des âmes des damnés par des formes horribles et répugnantes
d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons
embrasés.
Effrayés, et comme pour demander
secours, les enfants levèrent les yeux vers Notre-Dame qui dit :
« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les
sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. Si
l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura
la paix.
La guerre va finir, mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de
Pie XI commencera une pire encore. Quand vous verrez une nuit illuminée
par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne
qu'Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine
et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père.
Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la
Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice
des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes,
Cela, ne le dites à personne, sauf à François ».
La phrase : « Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi,
etc. » concerne le
troisième secret. La locution adverbiale « etc. » a été
volontairement écrite par Sœur Lucie dans ses mémoires car elle-même ne pouvait
dévoiler ce message qui aurait du être dévoilé au monde, par le Vatican, en
1960 ; et bien que le Saint-Siège ait publié en l'an 2000 un message,
la demande de Notre-Dame reste à ce jour toujours à accomplir.
Notre-Dame ajouta : « Quand vous réciterez le chapelet , dites
après chaque Mystères :
|
|
"Ô mon Jésus, |
Voilà ce qu'avait dit ce 13 juillet
1917 Notre-Dame, à
« Elle s'en va !... Elle s'en va ! », puis Elle disparut.
Durant
tout ce mois, les trois enfants ne cessèrent de penser à la vision de
l'enfer ; surtout la petite Jacinthe, dont le caractère s'en trouva même
changé. Toutes les pénitences et mortifications lui semblaient être
insuffisantes pour arriver à préserver quelques âmes de l'enfer.
Les enfants
en prison !
Non loin du lieu des événements se
trouvait un homme très anticlérical. Il était administrateur du canton de Vila
Nova de Ourem, dont dépendait la ville de Fatima. Ferblantier de métier, Artur
de Oliveira Santos, ne brillait pas par sa culture. Très jeune, il s'intéressa
à la politique et avait créé un petit journal local : « la voix de
Ourem », avant de prendre en main l'affaire familiale : « la
ferblanterie du progrès », héritée de son père.
Membre d'une Loge maçonnique, il
cumula trois mandats (administrateur du canton, Président de
Suite à l'enthousiasme de la foule et à l'annonce du grand secret promis par
Notre-Dame, la presse et le pouvoir politique, dont Oliveira Santos était le
représentant dans le canton, ne pouvaient rester indifférents à cette affaire.
Quelles explications donnerait-il à ses compagnons de
Le 10 août, Manuel Marto et Antonio
dos Santos reçurent l'ordre de se présenter le lendemain à midi, avec leurs
enfants, devant l'administrateur à Vila Nova, ville située à
L'administrateur ne savait pas
qu'il y avait trois voyants mais un seul. Il demanda pour « le
petit », mais apprenant qu'il s'agissait en fait de trois enfants, il se
fâcha et réprimanda Monsieur Marto.
Il interrogea Lucie afin de lui faire dire le secret et lui promettre de ne
jamais plus retourner à
La franc-maçonnerie avait donné des
ordres pour liquider au plus vite l'affaire de Fatima. Aussi, le 13 août
vers 9h00, arrivèrent plusieurs hommes chez la famille Marto et, parmi eux, le
ferblantier qui prétendit être là pour pouvoir, lui aussi, voir le miracle. Il
demanda nerveusement pour les enfants afin, disait-il, de les emmener en
voiture à cheval sur le lieu des apparitions. Sur ces faits, les petits
pastoureaux arrivèrent des champs, mais n'arriva pas à ses fins. Alors, il rusa
de nouveau et proposa d'aller chez le curé en compagnie des parents, afin
d'interroger les enfants. Ils arrivèrent à l'église et à la demande de l'administrateur,
l'abbé Ferreira posa des tas de questions aux voyants. À la fin de cette
rencontre, l'administrateur obligea les petits à monter dans la voiture.
François se mit en avant, et les deux fillettes à l'arrière. Le cheval pris la
direction de
Une heure à une heure et demi après,
le ferblantier arrivait triomphalement chez lui avec les trois enfants et les
enferma dans une chambre en leur disant qu'ils n'en ressortiront qu'après avoir
révélé le secret. Sa femme les traita avec bonté et les laissa jouer avec ses
propres enfants, se montrant bonne jusqu'au bout avec les innocents petits
prisonniers de son terrible mari. De fatigants interrogatoires commencèrent dès
le lendemain au bureau du ferblantier, mais sans résultat. C'est alors qu'on
les mit dans la prison publique, afin de les obliger à dire publiquement que
tout cela n'était que mensonges ! ; mais face au mutisme des enfants
et au début de révolte de la foule qui ne comprenait pas pourquoi les petits
voyants étaient en prison, les autorités décidèrent de les libérer. Le
15 août donc, l'administrateur jugeant la partie définitivement perdue,
mettait les enfants dans sa voiture à cheval, et les déposait de nouveau sur le
perron de l'habitation du Curé de Fatima. (Artur de Oliveira Santos est décédé
à Lisbonne en 1955, sans avoir donné le moindre signe de repentir).
Néanmoins, le 13 août, à
Lorsqu'ils eurent retrouvé leur
liberté, les trois pastoureaux allèrent sur le lieu des apparitions. Ils
récitèrent le chapelet en action de grâces devant l'arbuste dont les pelerins
avaient arraché toutes les feuilles du sommet et coupé des branches qu'ils
emportaient comme reliques.
La nouvelle du retour des enfants après leur emprisonnement fût une grande joie
pour leurs parents, ainsi qu'à beaucoup d'autres personnes convaincues de la
réalité des faits surnaturels.
La
mère de Lucie se faisait malgré tout assez de souci. Sans l'avoir voulut, elle
était devenue la dépositaire des offrandes que les pélerins avaient laissé sur
une petite table ornée de fleurs, qu'elle avait placé devant le chêne.
En ce 13 août, où beaucoup de gens laissèrent des offrandes, la pauvre femme ne
savait que faire de cet argent. Elle voulut alors le confier à une personne
sûre, mais ni les parents de Jacinthe et François, ni le curé de la paroisse de
Fatima ne l'acceptèrent. Ce dernier lui conseilla cependant de garder cet
argent chez elle. Un jour, quatre hommes se présentèrent et lui demandèrent
l'argent pour construire une chapelle, prétendaient-ils. Maria dos Santos, très
méfiante, refusa. C'est alors qu'elle prit la résolution de se débarrasser de
cette lourde charge ; mais comment faire ? Elle eut l'idée de dire à
sa fille Lucie d'interroger Notre-Dame pour savoir ce qu'Elle voulait que l'on
fasse de l'argent. Lucie promis de lui demander cela lors d'une prochaine
apparition de Notre-Dame.
Annonce du miracle
En ce dimanche ensoleillé, Lucie et François et son
frère Jean, partirent pour faire paître leurs troupeaux. Sur le chemin des
Valinhos (les vallons), Lucie sentit quelque chose de surnaturel s'approcher.
Soupçonnant que Notre-Dame allait apparaître, Jean alla chercher en hâte sa
sœur Jacinthe.
Effectivement, Notre-Dame apparut dans
un reflet de lumière, mais attendit la petite Jacinthe avant de se montrer au
dessus du chêne-vert. Alors Notre-Dame dit :
- « Je veux que vous continuiez d'aller à
Lucie demanda quoi faire de tout l'argent
que laissaient les gens au pied du chêne-vert à
- « Je veux que l'on fasse deux brancards de procession. Tu porteras l'un
avec Jacinthe et et deux autres petites filles habillées de blanc. L'autre,
François le portera avec trois autres garçons comme lui, vêtus d'une aube
blanche. Ce sera pour la fête de Notre-Dame du Rosaire. »
- « Je voudrais vous demander la guérison de quelques malades », demanda
Lucie.
- « Oui, j'en guérirai certains dans l'année ; puis, prenant
un air triste, elle ajouta : « Priez, priez beaucoup et faîtes
des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âme vont en enfer parce
qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »
Alors, Elle s'éleva en direction du levant.
On peut donc affirmer avec une grande
certitude que le salut des âmes qui sont en purgatoire dépend de nos prières et
de nos sacrifices. Le pape Pie XII, dit dans son encyclique Mystici
Corporis : « Le salut de beaucoup dépend des prières et des
pénitences volontaires des membres du Corps du Christ ».
C'est une vérité absolue : beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles
n'ont personne qui prie ni se sacrifie pour elles !.
---
Annonce de la bénédiction du monde
Ce jour là sont rassemblés à
A midi, heure solaire, certains virent quelque chose dans ce ciel bleu sans
nuage : un globe lumineux, se déplaçant du Levant vers le couchant, et
glissant lentement dans l'espace ; puis il disparut quelques secondes. De
nouveau, il réapparut et cette fois il se dirigea vers le chêne-vert. La
lumière du jour diminua à cet instant.
Notre-Dame, répondant à Lucie,
dit :
« Continuez à dire le chapelet afin d'obtenir la fin de la guerre. En
octobre, Notre Seigneur viendra, ainsi que Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame
du Carmel et saint Joseph avec l'Enfant-Jésus ; Il bénira le monde. »
Pour la conversion des pécheurs, les petits pastoureaux s'étaient mis une
corde autour des reins, qu'ils portaient jour et nuit, ce qui les faisaient
souffrir, mais Notre-Dame leur dit :
« Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous
dormiez avec la corde. Portez-la seulement pendant le jour. »
A une demande de guérison pour une petite fille sourde et muette,
Notre-Dame répondit :
« D'ici un an, elle se trouvera mieux. »
Puis, à d'autres demandes Elle dit :
« Je guérirai les uns, mais les autres non, parce que Notre Seigneur ne
se fie pas à eux. »
Ces dernières paroles de Notre-Dame
sont d'une extrême importance : elles prouvent qu'il ne suffit pas de
penser à Dieu uniquement qu'en on en a besoin. Bien souvent l'humanité demande
les grâces du ciel en dernier ressort ; quand toutes les voies terrestres
ont été épuisées, alors on se souvient que nous avons besoin de Dieu ; un
peu comme on a besoin des pompiers pour éteindre un incendie... Hors,
Notre-Dame demanda ensuite des
brancards de procession afin de les porter pour la fête de Notre-Dame du
Rosaire.
Lucie lui proposa d'accepter deux lettres et un
petit flacon d'eau de senteur qui lui avaient été donnés par un homme d'une
paroisse voisine, mais Notre-Dame répondit :
« Cela ne convient pas pour le Ciel.
En octobre, je ferai le miracle, pour que tous croient »
Alors Elle commença à s'élever et disparut comme les fois précédentes.
Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était
au nombre de 50 000 à 60 000 personnes !. Certains étaient venu
de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des
incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se
passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.
Pour la première fois, la mère de
Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se
produirait pas !, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux,
avaient une grande confiance sur les promesses de
Pour réciter le
chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet
instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à
cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant,
« Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je
suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous
les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame.
« Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu'ils se corrigent,
qu'ils demandent pardon de leurs péchés. Il faut cesser d'offenser davantage
Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit
Notre-Dame.
Pendant qu'Elle s'entretenait avec la
petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée,
qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
La foule observant le miracle du soleil
Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait
d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment qu'une bonne partie de la
foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa
soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un
ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se
brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé. Il y avait un grand silence.
L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur
lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes
les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point
que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement
rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en
zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes
s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.
À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés
par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs !.
Cette danse du soleil put être observé jusqu'à plusieurs kilomètres de
Fatima.
Pendant les dix minutes où la foule
contemplait ce miracle cosmique, les trois petits voyants
purent admirer, en plein ciel, trois tableaux successifs :
LA VISION DE NOTRE-DAME DES DOULEURS :
Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur
Jésus-Christ et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le
monde.
LA VISION DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL :
dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l'aspect de
Notre-Dame du Carmel.
Ce fut la
dernière fois que Notre-Dame apparut à