Je
suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils
Son coeur a tant d'amour pour moi qu'Il ne peut refuser mes demandes.
Par moi II touchera les coeurs les plus endurcis.
Je
suis venue particulièrement pour la conversion des
pécheurs.
Ce
qui m'afflige le plus, c'est le manque de respect qu'on a pour mon fils dans la
Sainte Communion et l'attitude de prière que l'on prend, quand l'esprit est
occupé à d'autres choses.
« Je suis toute Miséricordieuse et
maîtresse de mon Fils. Ces quelques bonnes actions et prières ferventes ont
touché mon cœur de Mère, entre autres cette petite lettre que tu m’as écrite au
mois de septembre. Ce qui m’a le plus touché, c’est cette phrase : " voyez la
douleur de mes parents si je venais à leur manquer. Ils sont à la veille de
mendier leur pain. Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert quand Jésus,
votre Fils, fut étendu sur la Croix". J’ai montré cette lettre à mon Fils, tes
parents ont besoin de toi. »
Les trésors de Mon Fils sont ouverts :
qu'ils prient !
A Pellevoisin, Estelle Faguette avait
témoigné de sa guérison que la
Vierge Marie la lui avait promise et obtenue ; mais comment
répondre à sa demande : « Publie ma gloire ? »
Pour la fête de sa Visitation (le 2 juillet), la Vierge lui avait dit : « Le
Coeur de mon Fils a tant d'amour pour le mien qu'il ne peut refuser mes
demandes. Par moi, il touchera les coeurs les plus endurcis ». Comme Estelle
demandait un signe, Elle répondit : "Je suis particulièrement venue pour
la conversion des pécheurs."
Le samedi 9 septembre 1876, Estelle reçut une 9ème visite de la Sainte Vierge qui
lui apparut à la fin de son chapelet. Nul doute que la pauvre Estelle n'a pas
du être fière en entendant la
Vierge lui faire quelques reproches : « Tu t'es privée de Ma
visite le 15 Août, tu n'avais pas assez de calme. Tu as bien le caractère du
français. Il veut tout savoir avant d'apprendre, et tout comprendre avant de
savoir. Hier encore, Je serais venue, tu en as été privée. J'attendais de toi
cet acte de soumission et d'obeissance. » (...) En disant cela, Elle souleva la
petite pièce de laine qu'Elle portait sur la poitrine.
J'avais toujours vu cette petite pièce, sans savoir ce que c'était, car,
jusqu'alors, je l'avais vue toute blanche. En soulevant cette pièce, j'aperçus
un coeur rouge qui ressortait très bien. J'ai pensé de suite que c'était un
scapulaire du Sacré Coeur. Elle me dit en le soulevant :"J'aime cette
dévotion" Elle s'arrêta encore, puis Elle reprit :" C'est ici que je
serais honorée."
